- L'esthétique très discutable. Ne sous-estimons pas ce point car Apple est une illustration de l'importance du paraitre.
- Le fait de bruler ses vaisseaux en refusant la compatibilité ascendante pourtant traditionnelle
- Refuser d'écouter ses clients "entreprises" qui ont toujours besoin d'un simple PC bureautique
- Oublier les bases de son succès, celle d'un OS robuste unifiant la fonction serveur et client
- Croire qu'un même OS peut fonctionner unilatéralement sur un smartphone, un serveur, un PC, ou une tablette low cost.
La liste ne s'arrête pas là. Cette succession d'erreurs de stratégie donne l'impression de regarder un bateau ivre. Attention à la chute: Linux commence enfin à conquérir les simples amateurs de PC. Personnellement je me suis converti à Ubuntu à cause de la laideur de Windows 8. Les entreprises sont sur le point de débuter une réflexion sur le sujet. A ce rythme, et si la défiance vis à vis de Windows 8 s'intensifie, Office sera également en danger. Et si MS perd la bataille Office, la bataille Windows 8 sera perdue définitivement.
MS aura-t-il le temps de comprendre ses erreurs et de trouver une solution, comme par exemple reprendre la philosophie d'OS/2 - PM (qu'IBM a conçut). C'est la force de Linux, même si cette approche peut paraitre brouillonne avec la grande fragmentation des distributions. Sur ce point, MS avait une carte à jouer. Dans sa chute, MS risque d'entrainer également les grands constructeurs de PC. L'omniprésence de Windows 8 sur les PC et portable en vente actuellement (Windows 7 est introuvable depuis plusieurs mois), contribue selon moi à la désaffectation des acheteur de PC: quittes à devoir abandonner Windows 7 ou XP, les utilisateurs préfèrent en final Android ou Linux pour leur nouvelle machine. Si MS voulait convaincre les derniers amateurs de PC de migrer vers concurrence, il n'aurait pas mieux fait.
Seul l'avenir le dira, mais pour l'instant MS semble suivre inexorablement les pas de Nokia vers le panthéon des anciennes gloires d'entreprises ayant perdu violemment leur place de numéro un.
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